Les moments doux




Ca y est, c'est officiel : Elise est désormais une mère à la retraite depuis qu'elle a installé son fils cadet à la capitale. Il lui faut maintenant apprendre à vivre pour elle-même...

Lili n'est enceinte que de sept mois lorsque son accouchement est déclenché. A peine a-t-elle le temps d'appeler son conjoint qu'une petite humaine pointe le bout de son nez. Lili doit donc apprendre le métier de mère sans certitudes sur l'avenir de son enfant.

Au travers de ces destinées maternelles bouleversées, Les Moments Doux évoque ces instants forts, heureux ou non, qui font le sel d'une existence. Toute l'émotion et l'humour du best-seller de Virginie Grimaldi Et que ne durent que les moments doux, dans une adaptation à la fois fidèle et totalement appropriée par ses auteurs.

Mon avis

Nous avons Lili d'un côté. Lors d'un rendez-vous à l'hôpital, elle comprend que quelque chose ne va pas. Alors enceinte de sept mois, elle va accoucher ce jour-là. Ce n'était pas le bon moment, son enfant n'était pas prêt et elle non plus.

D'un autre, Elise, qui vient de déménager dans un appartement suite à son divorce. Elle a deux enfants : Thomas et Charline.
Elle aide son fils à emménager dans son premier appartement. Elle est définitivement seule, loin de ses enfants.

Lili, depuis petite, a peur de l'accouchement. Elle ne voulait pas spécialement être mère, jusqu'à ce qu'elle rencontre son chéri.
Malheureusement, cela ne s'est pas passé comme elle l'aurait voulu. Sa fille est née prématurée. Elle la retrouve en couveuse, alimentée par pleins de fils.

Elise rentre chez elle, et retrouve Edouard, le chien de son fils, triste dans la chambre de son petit maître devenu grand. Il n'a pas voulu l'emmener à Paris, mais pour elle, le vide est encore plus atroce.
Elle est celle qui appelle sa fille à minuit une, le jour de son anniversaire, pour être la première à lui souhaiter.
Cette vie lui manque, elle aimait tellement ça.

On suit deux histoires de femmes, l'une vient d'être maman prématurément, la seconde, les enfants ont quitté le nid pour faire leurs vies.
Il faut qu'elles s'adaptent toutes les deux à une nouveau mode de vie, la solitude, les voyages à l'hôpital, l'inquiétude, la vie qui doit continuer malgré tout.

Je n'ai pas encore lu le roman de Virginie Grimaldi, je ne pourrais donc pas comparé les deux œuvres.
En tout cas, cette bande dessinée m'a fais ressentir pleins d'émotions diverses, j'en suis ressortie avec le coeur apaisé.
Les deux personnages sont très attachantes, humaines. On peut facilement se retrouver dans ce qu'elles ont vécues, ce qu'elles vivent.

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